Dauphine Art Days et DoFineMusic : "Si loin, si proche..."
Aujourd’hui,
je n’ai pas envie de parler de voyage. Mais c’est tout comme. Je vais vous
parler de l’aventure fantastique des Dauphine Art Days de l’Université Paris
Dauphine (quelle surprise) qui a lieu cette semaine. Le projet comporte des
forces, beaucoup de forces, pour peu de faiblesses. À l’origine, c’est un
projet étudiant assez complexe car pluridisciplinaire (première force de la
chose). Les bénévoles qui prennent part au projet étudient au sein
d’un master « assez changeant » me dira-t-on.
Ce festival a deux
volets principaux : le désir de mettre des étudiants en contact avec un
univers qu’ils n’approchent pas forcément, la culture, et ensuite le souhait de
soutenir les jeunes artistes.
Baptiste Manier
Le
projet, qui fonctionne grâce à bon nombre de petites mains, notamment pour le
concert de clôture qui nécessite pas moins d’une « cinquantaine de
bénévoles », a l’ambition de toucher à tout, et c’est chose faite (en
vrai, le seul regret des programmateurs, c’est de ne pas avoir de cirque qui se
produise lors de l’événement). Les heures non plus, les organisateurs ne les
comptent plus (ou peut-être qu’ils ne les ont jamais comptées en fait). Pour
certains, c’est presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre d’investissement
personnel à moins d’une semaine de la concrétisation du projet, pour d’autres,
c’est « au moins huit à dix heures de travail avec le reste de
l’équipe ». Un travail de tous les instants qui permet à ces étudiants de mettre en pratique ce pour
quoi ils étudient depuis quelques années : la culture. Ils sont actifs sur
tous les fronts (même si c’est compliqué et qu’ils ont d’autres activités
en parallèle) : gérer un budget, c’est ardu, il faut « trouver un
équilibre pour que tous les projets puissent aboutir sans pour autant que l’un
en pâtisse » ; trouver des partenaires aussi, même si les Dauphine
Art Days en mobilisent un bon nombre. Il faut également s’occuper de la
communication externe et gérer les aléas de l’administration (vaste problème que nous
pouvons tous comprendre).
Ainsi,
entre le 21 et le 25 mars, les dauphinois (et même les personnes désireuses de
s’immerger dans un bain de culture) pourront aller à la rencontre – artistique
– de danseurs hip-hop, d’œuvres d’art contemporain, de contes Touaregs, d'un défilé de jeunes créateurs de mode ou
encore de musiques actuelles lors de la soirée de clôture du festival.
Camille Fritsch
Cette
soirée prendra cette année, pour la première fois, la forme d’un véritable
tremplin musical. Comme dans toutes les disciplines artistiques primées pendant
la semaine, les finalistes du DoFineMusic (quatre en tout) qui vont performer
ce vendredi – dans un amphi semble-t-il – ont été choisi via diverses étapes. Un vaste appel à projet a été lancé, le 14
décembre 2015. Durant cette moisson, 500 candidatures furent reçues. Un premier
tri fut effectué, en faisant fi des genres : il ne fallait pas d’a priori concernant le style musical –
et 40 candidatures furent retenues. Ensuite (ce fut là le moment clé), un jury
de professionnels a déterminé qui serait présent lors du concert de clôture (en
regardant le message véhiculé, les ambitions de la formation musicale). Et
c’est là, que vous, oui, vous qui lisez ces lignes (dauphinois ou non) vous
intervenez : il faut voter (on ne le dira jamais assez) pour élire votre
groupe préféré. Une partie des votes se fait en ligne mais (parce qu’il y a
toujours un mais) vous pourrez (et devrez) voter le soir du concert si vous
êtes présents dans la salle. Parce qu’avouons-le, le live, c’est important.
Pour vous donner quelques indications : les votes seront pondérés,
« soixante-dix pourcents seront attribués au live et trente au vote sur
Internet ».
À
partir de là, je n’ai qu’un conseil à vous donner : allez sur la page
Facebook du DoFineMusic (d’un, parce que c’est génial, de deux parce que vous
pourrez avoir la prog’ du concert ET vous renseigner sur les groupes, de trois
parce que...), réservez vos places de concert (sur
Digitick ou à Dauphine) et partez à la découverte de sons nouveaux (ou de
culture nouvelle) dans un lieu atypique. Et pour ceux qui se demanderaient ce que vient faire le "si loin, si proche..." dans le titre de l'article, c'est parce que c'est le thème des Dauphine Art Days.
Vous pouvez aussi aller jeter un oeil aux interviews de Baptiste Manier et Camille Fritsch :
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