lundi 21 mars 2016

Dauphine Art Days et DoFineMusic : "Si loin, si proche..."



   Aujourd’hui, je n’ai pas envie de parler de voyage. Mais c’est tout comme. Je vais vous parler de l’aventure fantastique des Dauphine Art Days de l’Université Paris Dauphine (quelle surprise) qui a lieu cette semaine. Le projet comporte des forces, beaucoup de forces, pour peu de faiblesses. À l’origine, c’est un projet étudiant assez complexe car pluridisciplinaire (première force de la chose). Les bénévoles qui prennent part au projet étudient au sein d’un master « assez changeant » me dira-t-on. 

   Ce festival a deux volets principaux : le désir de mettre des étudiants en contact avec un univers qu’ils n’approchent pas forcément, la culture, et ensuite le souhait de soutenir les jeunes artistes.

Baptiste Manier
   Le projet, qui fonctionne grâce à bon nombre de petites mains, notamment pour le concert de clôture qui nécessite pas moins d’une « cinquantaine de bénévoles », a l’ambition de toucher à tout, et c’est chose faite (en vrai, le seul regret des programmateurs, c’est de ne pas avoir de cirque qui se produise lors de l’événement). Les heures non plus, les organisateurs ne les comptent plus (ou peut-être qu’ils ne les ont jamais comptées en fait). Pour certains, c’est presque vingt-quatre heures sur vingt-quatre d’investissement personnel à moins d’une semaine de la concrétisation du projet, pour d’autres, c’est « au moins huit à dix heures de travail avec le reste de l’équipe ». Un travail de tous les instants qui permet à ces étudiants de mettre en pratique ce pour quoi ils étudient depuis quelques années : la culture. Ils sont actifs sur tous les fronts (même si c’est compliqué et qu’ils ont d’autres activités en parallèle) : gérer un budget, c’est ardu, il faut « trouver un équilibre pour que tous les projets puissent aboutir sans pour autant que l’un en pâtisse » ; trouver des partenaires aussi, même si les Dauphine Art Days en mobilisent un bon nombre. Il faut également s’occuper de la communication externe et gérer les aléas de l’administration (vaste problème que nous pouvons tous comprendre).

   Ainsi, entre le 21 et le 25 mars, les dauphinois (et même les personnes désireuses de s’immerger dans un bain de culture) pourront aller à la rencontre – artistique – de danseurs hip-hop, d’œuvres d’art contemporain, de contes Touaregs, d'un défilé de jeunes créateurs de mode ou encore de musiques actuelles lors de la soirée de clôture du festival.

                 
Camille Fritsch
   Cette soirée prendra cette année, pour la première fois, la forme d’un véritable tremplin musical. Comme dans toutes les disciplines artistiques primées pendant la semaine, les finalistes du DoFineMusic (quatre en tout) qui vont performer ce vendredi – dans un amphi semble-t-il – ont été choisi via diverses étapes. Un vaste appel à projet a été lancé, le 14 décembre 2015. Durant cette moisson, 500 candidatures furent reçues. Un premier tri fut effectué, en faisant fi des genres : il ne fallait pas d’a priori concernant le style musical – et 40 candidatures furent retenues. Ensuite (ce fut là le moment clé), un jury de professionnels a déterminé qui serait présent lors du concert de clôture (en regardant le message véhiculé, les ambitions de la formation musicale). Et c’est là, que vous, oui, vous qui lisez ces lignes (dauphinois ou non) vous intervenez : il faut voter (on ne le dira jamais assez) pour élire votre groupe préféré. Une partie des votes se fait en ligne mais (parce qu’il y a toujours un mais) vous pourrez (et devrez) voter le soir du concert si vous êtes présents dans la salle. Parce qu’avouons-le, le live, c’est important. Pour vous donner quelques indications : les votes seront pondérés, « soixante-dix pourcents seront attribués au live et trente au vote sur Internet ».


   À partir de là, je n’ai qu’un conseil à vous donner : allez sur la page Facebook du DoFineMusic (d’un, parce que c’est génial, de deux parce que vous pourrez avoir la prog’ du concert ET vous renseigner sur les groupes, de trois parce que...), réservez vos places de concert (sur Digitick ou à Dauphine) et partez à la découverte de sons nouveaux (ou de culture nouvelle) dans un lieu atypique.

     Et pour ceux qui se demanderaient ce que vient faire le "si loin, si proche..." dans le titre de l'article, c'est parce que c'est le thème des Dauphine Art Days.
                    
     Vous pouvez aussi aller jeter un oeil aux interviews de Baptiste Manier et Camille Fritsch :









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