jeudi 21 avril 2016

Les Vinyl ne sont pas dépassés, bien au contraire



    Vous qui commencez à me connaître, je sais que vous sentez déjà venir ce qui va suivre. Non, je n’ai toujours pas de critique de film à vous proposer. Pour la petite anecdote, je suis en province actuellement et je dois avouer que je n’aime pas voir les films quand ils ne sont pas en VO (en vrai, c’est aussi parce que chez moi, le cinéma le plus proche est à trente kilomètres).

    Ce dont je vais vous parler aujourd’hui ne relève donc pas du cinéma à proprement parler même si on pourrait se poser la question. Comme je vous le disais il y a quelques temps, je me suis rendue à la cérémonie d’ouverture du Festival Séries Mania. J’ai ainsi pu découvrir une série titrée Vinyl créée par Martin Scorsese et Mick Jagger (entre autres).

    Mon avis… des hauts et des bas durant l’épisode pilote qui a la durée d’un long-métrage (si mes souvenirs lointains de cours de cinéma sont bons). À vrai dire, je n’étais pas sûre d’être prête à écrire à propos de cette série tellement mon avis est mitigé à son propos (mitigé positif, rassurez-vous, et encore que).

    Bobby Cannavale, l’acteur principal est vraiment fantastique dans son rôle. Les scènes de cris et de disputes sont réalistes (je vous assure, ça ne fait pas carton pâte), le monde de l’époque est assez fidèlement rendu à l’image : Une image parfaite (ça existe). L’univers est purement masculin, la femme fait pâle figure dans le pilote mais on sent qu’elle a une réelle importance dans le schmilblick.

    Ah, oui, il faut peut-être que je vous indique rapidement le pitch de la chose. En bref : un homme qui a la quarantaine essaie de faire renaitre de ses cendres son label et doit trouver de nouveaux groupes à signer.

    Durant la projection, il y a eu des temps morts (je ne devrais pas le dire mais j’ai twitté pendant la séance, jetez-moi des tomates, vous avez le droit) mais ces derniers ont été compensés par la richesse de l’image ET de la bande originale qui je pense fait la force de cette série. En revanche, certains morceaux de dialogues étaient lourds (mais alors très lourds). Les blagues sur les Allemands, c’est du vu et revu et là, on était en plein dans le cliché. Oui, c’est marrant, un peu.

    Je ne sais toujours pas si je regarderai la suite de Vinyl mais je retiendrai les choses suivantes : un univers fidèle à l’époque dans laquelle sont censés se dérouler les événement, des acteurs talentueux, une réalisation excellente, une intrigue un peu faible par moment mais qui est équilibrée par le génie de beaucoup de plans, une bande originale complètement démente qui donne envie de se replonger dans la musique de cette époque là (et d’écouter Whole Lotta Love de Led Zep).

1 commentaire:

  1. Bobby Cannavale en tortionnaire-mafieux-SM dans la superbe série Boardwalk Empire (saison 3), mais aussi dans Blue Jasmin de W.Allen, est un acteur avec une vraie "gueule". Dommage de lui coller des pattes d'eph et de la coke sous le nez.

    RépondreSupprimer