Vous qui commencez à me connaître, je sais
que vous sentez déjà venir ce qui va suivre. Non, je n’ai toujours pas de
critique de film à vous proposer. Pour la petite anecdote, je suis en province
actuellement et je dois avouer que je n’aime pas voir les films quand ils ne
sont pas en VO (en vrai, c’est aussi parce que chez moi, le cinéma le plus
proche est à trente kilomètres).
Ce dont je vais vous parler aujourd’hui ne
relève donc pas du cinéma à proprement parler même si on pourrait se poser la
question. Comme je vous le disais il y a quelques temps, je me suis rendue à la
cérémonie d’ouverture du Festival Séries Mania. J’ai ainsi pu découvrir une
série titrée Vinyl créée par Martin
Scorsese et Mick Jagger (entre autres).
Mon avis… des hauts et des bas durant
l’épisode pilote qui a la durée d’un long-métrage (si mes souvenirs lointains
de cours de cinéma sont bons). À vrai dire, je n’étais pas sûre d’être prête à
écrire à propos de cette série tellement mon avis est mitigé à son propos
(mitigé positif, rassurez-vous, et encore que).
Bobby Cannavale, l’acteur principal est
vraiment fantastique dans son rôle. Les scènes de cris et de disputes sont
réalistes (je vous assure, ça ne fait pas carton pâte), le monde de l’époque
est assez fidèlement rendu à l’image : Une image parfaite (ça existe). L’univers
est purement masculin, la femme fait pâle figure dans le pilote mais on sent qu’elle
a une réelle importance dans le schmilblick.
Ah, oui, il faut peut-être que je vous
indique rapidement le pitch de la chose. En bref : un homme qui a la quarantaine essaie
de faire renaitre de ses cendres son label et doit trouver de nouveaux groupes
à signer.
Durant la projection, il y a eu des temps
morts (je ne devrais pas le dire mais j’ai twitté
pendant la séance, jetez-moi des tomates, vous avez le droit) mais ces derniers ont été compensés par la richesse de l’image ET de la bande originale qui je
pense fait la force de cette série. En revanche, certains morceaux de dialogues
étaient lourds (mais alors très lourds). Les blagues sur les Allemands, c’est
du vu et revu et là, on était en plein dans le cliché. Oui, c’est marrant, un
peu.
Je ne sais toujours pas si je regarderai la
suite de Vinyl mais je retiendrai les
choses suivantes : un univers fidèle à l’époque dans laquelle sont censés
se dérouler les événement, des acteurs talentueux, une réalisation excellente,
une intrigue un peu faible par moment mais qui est équilibrée par le génie de
beaucoup de plans, une bande originale complètement démente qui donne envie de
se replonger dans la musique de cette époque là (et d’écouter Whole Lotta Love de Led Zep).
Bobby Cannavale en tortionnaire-mafieux-SM dans la superbe série Boardwalk Empire (saison 3), mais aussi dans Blue Jasmin de W.Allen, est un acteur avec une vraie "gueule". Dommage de lui coller des pattes d'eph et de la coke sous le nez.
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