jeudi 26 mai 2016

CR Festival : Les Papillons de Nuit 2016 (enfin)


    Vous avez le droit de me taper sur les doigts (encore) car j’avoue que j’ai pris énormément de retard cette semaine par rapport à la publication des billets. Ne m’en voulez pas, je croule sous le travail (enfin ça, c’est ce que je dis). Non, en vrai, j’ai passé une bonne partie de la semaine à essayer de me remettre physiquement du Festival des Papillons de Nuit qui avait lieu les 21.22.23 mai dernier à Saint Laurent de Cuves en Normandie (quand je vous dis que la Normandie c’est génial, je ne mens pas). Pas de temps à perdre donc pour vous faire un petit récap’ de ce week-end musical.

    Le Festival s’installe dans une petite bourgade qui est assez sympa, et en pente (événement deux en un : bon pour les oreilles et en plus c’est mieux que la salle de sport). Le camping est un peu loin du site du festival, mais si on marche vite, ça passe vite. Trois scènes sont réparties sur le site : Érébia, Thécia et Vulcain (les noms sont sympas, avouez). Quand je suis arrivée (oui, c’est la première fois que je venais), je me suis perdue, au moins trois fois, demandé mon chemin – beaucoup – et j’ai trouvé l’accueil médias (qui était en amont de l’endroit où je me trouvais). Après avoir galéré à trouver mon frère et ses (très gentils) amis, j’ai (enfin mon frère a) installé mon matériel de couchage et je suis partie en quête de mon pass pour le festival.

    J’ai commencé ma soirée avec un concert que j’attendais beaucoup : celui de Broken Back. Je voue un amour sans bornes à sa musique qui donne envie de sauter un peu partout et qui met de bonne humeur. Les festivaliers étaient franchement sympas et l’ambiance était très bon enfant (atmosphère festoche quoi). Peu de temps après, L.E.J a électrisé la scène Thécia et c’était bien – peut-être même que je vais écouter plus attentivement ce qu’elles font – et puis Indochine sur la scène Vulcain quoi. Je n’ai pas pu écouter tous les concerts, même si j’aurais bien aimé (je n’ai pas encore le pouvoir d’ubiquité comme dirait l’autre). Le site est super propre, les sandwichs saucisse, c’est devenu ma religion (pour les P2N, je suis végétarienne en vrai), les bénévoles sont efficaces et souriants, et ça, c’est top.

    Deuxième journée qui s’annonce corsée à cause de quelques chutes d’eau en fin d’après-midi. J’ai découvert l’utilité du poncho de pluie (comme quoi je braverai le froid et la tempête pour écrire quelques articles)… Bref, arrivée sur le site, Sur Vulcain, Nekfeu se déchaine et j’aime bien ça (on m’en avait parlé, je n’avais jamais écouté, grossière erreur). Sur Thécia, c’est ensuite Feu ! Chatterton qui vient partager son énergie avec le public. Groupe duquel j’attendais énormément et qui ne m’a pas déçue. L’énergie est là, le talent aussi : que demander de plus ? Fin de leur performance. Louise Attaque entre en scène et c’est un vrai plaisir de les retrouver. Ça faisait dix ans qu’ils n’étaient pas venus aux P2N. Entre Léa ou Ton Invitation, je ne sais pas vraiment ce que j’ai préféré. Petite attention pour les techniciens qui fait plaisir (parce qu’on a souvent tendance à les oublier). Après le concert, je pars à la découverte de Last Train, dont on m’a venté les mérites… Flop ? Pas flop ? À vous de voir. Je n’ai rien contre eux, absolument rien, leur musique est géniale, rock sans détour, pas trop violent, gueules d’anges. Bémol ? (oui, parce qu’il y a toujours un truc qui cloche avec moi) J’ai eu le sentiment que les musiciens et le chanteur nous faisaient un cinéma d’enfer sur scène. La musique est bien, ok. Mais ça ne sert à rien d’en faire des caisses sur scène : un peu de répartie par-ci, de l’humour par là et tout va bien, mais la danse de la pluie pendant la perf’, non. Enfin, je dis ça je ne dis rien. Accompagnée de mes fidèles acolytes (dont un qui a une technique de danse bizarre) nous retournons sur Thécia (enfin dans le lointain du public, parce qu’avec la pluie, ça glisse). Jabberwocky offre une musique agréable à l’oreille, électro pop chaleureuse. Avec le bruit, au départ, j’ai tout de même cru qu’ils s’appelaient Babar Rocky… Allez savoir pourquoi.  Deuxième journée assez diversifiée avec des artistes talentueux, et une orga’ toujours aussi irréprochable. Je file me coucher, il est trois heures trente du mat’.

    Troisième et dernier jour sur site, et je me réveille à dix heures (oui, je suis une flemmarde). Je me rends au premier concert de la journée : celui du groupe rennais WE WOLF (et je peux vous dire que ça envoie du bois). Je file rédiger deux trois papiers et je retourne sur le site pour Josef Salvat que je trouve génial. Un australien qui chante aussi bien en anglais qu’en français, une voix envoutante (filez vous procurer son album, vous verrez, ça change de la musique commerciale à laquelle  nous faisons malheureusement face tous les jours).

    Suite à ce week-end chargé, je redescends plier bagage en compagnie de mon frère – et je rentre chez moi, fatiguée mais très contente du séjour musical duquel j’ai profité. L’organisation n’a pas pêché une seule seconde, les bénévoles étaient très accessibles et aimables, les sanitaires, propres (parce qu’un CR de festival se doit aussi de vous indiquer si ça cloche à ce niveau là), les autres médias que j’ai pu rencontrer sont très bons et je vous recommande vivement de lire les LiveReports de Thomas, sur le site Songazine.fr

  Sur ce, je vous souhaite une belle soirée/journée, n’hésitez pas à booker votre week-end du 2 au 4 juin de l’an prochain – vous ne serez pas déçu(e) – et au pire du pire ce sera l’occasion de rencontrer des gens. Le Festival, c’est un peu la parenthèse d’une année de travail, l’endroit rêvé pour retrouver les copains – et l’ambiance est bon enfant, donc au plaisir de vous y croiser !

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