Bonjour bonjour (ou bonsoir, tout
dépend du moment où vous lisez cet article) ! Comme prévu, voici
l’interview de Mila Auguste, artiste talentueuse et très sympathique qui a
accepté de se prêter au jeu des questions-réponses lors d’un appel
téléphonique lundi dernier.
Peux-tu te présenter ?
Alors,
quoi te dire ? J’écris je compose et je fais une partie des arrangements
pour mon projet. J’ai 28 ans et je vis entre Paris et la Corse.
D’où vient ta passion pour la
musique ?
C’est
un peu né avec moi. Ma mère est mélomane, on a grandi avec de la musique. On a
beaucoup bougé et c’est ce qui nous a suivi. C’est ce qui te suit le plus
facilement la musique. Peu importe où tu peux aller un walkman c’est facile à
emporter. C’est là depuis que je suis petite.
Tu n’as jamais arrêté la musique ou pensé à
t’arrêter ?
Quand
c’est trop la galère tu as envie de t’arrêter (rires) mais c’est tellement
viscéral que voilà !
Tu as beaucoup voyagé, penses-tu que cela a
influencé les sonorités de tes compositions ?
Oui
complètement. Le fait de mélanger beaucoup de choses sans mettre de barrières,
le fait de beaucoup bouger ça donne une autre habitude et une autre manière de
réfléchir. Je ne me dis pas «ça ça convient d’être avec ça. J’essaie d’avoir des
osmoses avec des sons et des choses qui me plaisent, qui me parlent et qui me
donnent des frissons. Le fait de bouger beaucoup ça apporte une autre manière
d’aborder les choses.
Quels pays ou coins de la France as-tu
visité ?
J’ai
fait beaucoup de coins en France, en Corse, on a habité à Abidjan en Côte d’Ivoire,
voilà.
Comment caractériserais-tu ton dernier
EP ?
C’est
de la pop épique et tribale mais c’est difficile car je n’ai pas encore trouvé
la formule.
Tous
les morceaux c’est un mélange d’histoire qu’on me raconte, de ce que je vis et
je fais toujours un mix de ce qui va correspondre au message de départ. C’est
une narration qui tend vers la lumière, j’essaie de faire en sorte que la fin
de l’histoire soit lumineuse.
Guerre au cœur
J’ai autour de moi des gens qui sont
en combat intérieur fort et ça m’accompagne beaucoup, cette difficulté à résoudre
les conflits. Guerre au cœur c’est une histoire de couple et d’un combat
intérieur.
In my bed
C’est l’histoire d’un cauchemar, la
lutte du bien contre le mauvais. C’est un cauchemar que j’ai fait entre des
chiens blancs et des loups. Il y a cette idée de recherche de lutte et de
lumière.
Come on boy
C’est un morceau sur mon frère.
Quelqu’un qui est à la recherche de la perfection. Ca ne laisse aucune place au
hasard et on ne se connaît pas forcément si bien qu’on le pense.
Danse
C’est une histoire de quelqu’un de
mon entourage. Pareil, une histoire d’amour un peu foireuse. Toujours le regard
bienveillant en disant « laisse tomber, ça va
passer ».
Écris-tu les paroles de tes chansons
seule ?
J’écris
seule et je compose seule, je suis têtue monomaniaque. Ce n’est pas mieux fait
de le faire seul c’est surtout que c’est plus viscéral, immédiat. L’exercice
est plutôt intéressant pour moi.
Quels sujets en particulier aimes-tu
traiter dans tes compositions ?
Il y a beaucoup d’humain. Je n’ai
pas traité de politique ou de choses plus larges mais pour l’instant, je reste
dans un truc très sentimental (mais j’y viendrai). Là c’était très centré sur
les rapports humains.
Un album en préparation ?
Je suis concentrée sur le prochain
concert, j’ai beaucoup de boulot, peu de temps pour écrire. J’ai de nouveaux
morceaux qui attendent mais EP ou album, je ne sais pas encore.
Aurais-tu un message à adresser à ton
public ?
Soyez vous-même, vivez ! Ne
vous mettez pas de barrières. Le vrai défi de notre génération, c’est de savoir
d’où on vient, respecter la simplicité et en même temps arriver à développer et
à s’ouvrir au reste du monde en gardant ses racines. Il faut se préserver sans
se mettre de barrières.
J’espère que ces quelques mots de la part
de l’artistes vous permettront d’embrasser plus facilement le message qu’elle
délivre à travers son EP.
Merci à elle pour avoir accepté de répondre
à mes questions !
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