Me Before
You
Réalisation :
Thea Sharrock
Interprétation :
Emilia Clarke, Sam Claflin
Scénario :
Jojo Moyes
D’après : Me
Before You, roman de Jojo Moyes
Image : Remi
Adefarasin
Montage : John
Wilson
Décors : Sara
Wan
Producteurs :
Alison Owen et Karen Rosenfelt
Distribution :
MGM, New Line Cinema et Sunswept Entertainement
Durée : 110
minutes
Sortie française
: 22 juin 2016
Que dire sur ce film ? Pour être très
honnête je ne sais pas par où commencer. Je suis allée voir ce film un peu par
hasard (parce que l’affiche me semblait jolie en fait), je n’ai appris que
quelques temps après que le film était tiré d’un livre – dont je vous posterai
une chronique quand j’aurai assez de temps. Pour vous pitcher le film
rapidement, voici ce que je peux dire : une fille de la classe moyenne
cherche un travail pour aider sa famille. Elle travaille pour une famille de
châtelains et s’éprend du fils de cette famille (dont elle s’occupe car il est
tétraplégique). Je ne vous dis pas le reste, ce serait vous spoiler et je
préfère que vous alliez voir le film.
Quand j’ai vu le film, j’ai trouvé les
décors jolis et les acteurs plutôt bons. Sam Claflin offre une performance
remarquable. Il se situe parfaitement entre l’homme qui ne supporte plus de
vivre et l’homme qui vient de tomber amoureux (bon, ok, je vous spoile un peu
finalement). Emilia Clarke quant à elle extériorise bien la souffrance de la
personne qui observe le fait qu’un de ses proches ne veuille plus vivre. Je ne
sais pas si ce film est comparable à Intouchables,
parce que c’est tout de même un film à la thématique identique bien que les
questions de fond ne soient pas similaires. Dans ce film de Thea Sharrock, les
questions d’amour et de suicide assistés sont beaucoup développées tandis que dans
Intouchables, c’est plutôt la
confiance en soi, les douleurs fantôme et l’amitié qui sont au cœur de
l’histoire. Cependant, on observe toujours l’opposition suivante : le
tétraplégique est riche et celui qui s’en occupe vient d’un milieu peu fortuné.
Ca tournerait presque au cliché non ? Même si on se concentre normalement
sur les performances des deux acteurs principaux, on ne peut pas rester de
marbre face à l’interprétation de Janet McTeer qui joue la pauvre mère
effondrée de Will Traynor, le paraplégique.
Cette réalisation a su me tirer une ou deux
larmes. Les émotions sont authentiques. Seules ombres au tableau :
peut-être que les plans sont trop simples ? Je ne critique pas (quoique)
mais on observe toujours la même construction de la chose: champ contre champ,
puis plan moyen dans lequel on voit les deux protagonistes. Et les sourcils
d’Emilia Clarke… quand on les a vu bouger une fois, on ne voit plus que ça
malheureusement.
Un point très positif que j’ai pu constater
est le traitement du rapport aux autres du point de vue du malade et de ses
proches. Dans Me Before You, Will
expose peu à peu les problèmes qu’il peut y avoir quand on est tétraplégique.
Mais il ne s’arrête pas aux considérations matérielles : il prend
également en compte le fait que sa petite amie l’ai laissé pour une autre
personne. Louisa Clarke (Emilia Clarke) quant à elle fait face aux réalités d’un
milieu bourgeois qu’elle ne connaît guère et doit prendre en compte les « restrictions »
et les fragilité de santé de Will pour essayer de le « distraire » au
mieux et sans dangers.
Film plutôt bon mais duquel on aurait pu
attendre davantage. Un traitement de la maladie et des réactions de l’entourage
intéressant et des acteurs bien campés dans leurs rôles. À voir si on a du
temps devant soi. Réalisation qui n’est pas forcément essentielle à connaître.
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