dimanche 26 juin 2016

Les 25 ans de Côté Court à Pantin

    Le festival Côté Court n’est plus à présenter. Il est reconnu par tous dans le milieu du cinéma. Cette année est très particulière : Côté Court a vingt cinq ans ! Pour fêter ça, le Ciné 104 a mis les petits plats dans les grands : un bar sympa, une prog’ géniale (dont je vais vous parler plus loin) et des performances en veux-tu en voilà.

    Tous les jours entre le 15 et 25 juin, des séances d’une durée moyenne d’une heure quarante étaient programmées dans les trois salles du Ciné 104. Plusieurs catégories sont mises en avant dans ce festival : Art Vidéo, Panorama, Compétition fiction ainsi que d’autres catégories que vous pouvez découvrir directement sur le site du Festival.

    L’organisation du Festival était irréprochable : les projections commençaient à l’heure, les bénévoles très souriants (au passage, merci à Mathilde Bila, l’attachée de presse du Festival qui est très gentille et extrêmement efficace). Rien à dire non plus sur les prix du bar Le Vertigo qui affichait deux euros cinquante pour un soft.

    Les courts métrages sont très variés et permettent aux spectateurs de ressentir diverses émotions. Je ne fais pas ici l’article pour tous les courts mais simplement ceux qui m’ont marquée plus que d’autres (sachez-aussi que je n’ai pu me rendre à toutes les séances). Dans les séances Compétition fiction, le court Monsieur Kerrigan m’a beaucoup plu. Une équipe réduite, un enfant et ses parents sont au cœur du film dans la ville de NY – ville qui passe plutôt bien à l’écran. L’enfant fait le film, en grande partie ce qui est un réel tour de force. Dans la même catégorie, j’ai apprécié Fils du loup qui met en image le dressage d’un chien, la relation qu’il entretient avec son maître ; Que vive l’empereur qui est très esthétique, et m’a touchée : un homme qui assiste à la reconstitution de la bataille de Waterloo en compagnie de sa femme qui ne comprend pas trop le concept de reconstitution. L’homme, seul, essaie de trouver des amis qui partagent les mêmes passions que lui.

    Dans la catégorie Art Vidéo, voici les films que j’aurais grand plaisir à revoir : Metabolism dont la beauté des images fait voyager ; The Park, réalisation de laquelle je me suis sentie très proche (ne me demandez par pourquoi) et dont j’ai trouvé la réalisation très bien faite, entre voix-off et plans larges, tout était très bien et permettait de « rentrer » dans le film.

    Pour terminer, je tiens à mettre en avant les films des différents Panoramas que j’apprécierais revoir. Je citerai ainsi Je ne suis pas un cygne dont la chanson m’est restée dans la tête un très long moment ; Et il devint montagne qui m’a semblé être une sorte d’Into the wild à la française le tout dans un court métrage et Le Dieu Bigorne au sein duquel deux enfants – les héros – offrent une performance remarquable.

    Le 25 juin dernier, c’était l’heure de la remise des prix. Voici un petit recap’ :

  • ·       Compétition fiction, prix Côté Court : Opium, Pablo Dury
  • ·      Prix spécial du jury : La République des enchanteurs, Fanny Liatard et Jérémy Trouilh
  • ·      Prix d’interprétation féminine : Carole Russier dans La révolution n’est pas un dîner de gala, Youri Tchao Debats
  • ·      Prix d’interprétation masculine : Jonathan Couzinié, Pour que vive l’empereur, Aude Léa Rapin
  • ·      Prix du public : Que vive l’Empereur, Aude Léa Rapin
  • ·      Prix de la presse : Après, Wissam Charaf
  • ·      Mention de la presse : La bande à Juliette, Aurélien Peyre
  • ·      Prix de la jeunesse : F430, Yassine Qnia
  • ·      Prix du groupement national des cinémas de recherche : Le Gouffre, Vincent Le Port
  • ·      Prix du meilleur projet de film : Blandine Jet et Paul Marques Duarte pour Jeter l’ancre un seul jour
  • ·      Compétition art vidéo, grand prix Côté Court : Metabolism, Pierre Jean Giloux
  • ·      Prix du Pavillon : Knockdown, Mickael Soyez
  • ·      Prix Renard : Jérôme Petit et Mathias Bouffier, Isabella Morra, Isabel Pagliali

    Pour ma part, rendez-vous est pris pour l’année prochaine afin de profiter d’une programmation géniale et découvrir des courts que je n’aurais jamais vus si je n’avais pas pris part à ce festival.

    

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