Il y a quelques temps, je vous ai parlé de
l’EP Dans la matière de Ladylike Lily
– qui est une artiste prometteuse. Mais qui se cache réellement derrière ce
nom et cette musique ? La réponse tout de suite.
Ladylike Lily, c’est l’histoire d’une jeune
femme de 28 ans, souriante et très agréable (je l’ai rencontrée et je vous
assure que ce que je dis est vrai). Originaire de Bretagne, née à Quimper, Orianne arrive à Paris il y a deux ans.
Pourquoi pas utiliser son vrai prénom ? Pour se protéger, principalement,
et parce que jouer sous son vrai nom n’était pas un souhait de l’artiste.
Orianne grandit dans un environnement de musiciens ce qui lui permet de savoir
rapidement ce qu’elle veut faire de sa vie.
Orianne a passé pas mal de temps à mûrir
l’EP Dans la matière et entre le
studio et le live, elle n’hésite pas à dire que c’est le live qu’elle préfère.
Bien entendu, nuançons la chose : faire du live toute l’année serait
franchement épuisant à la longue, mais cela n’empêche pas que c’est l’aspect
qu’Orianne apprécie le plus dans son travail (en comparaison avec le studio).
L’EP de l’artiste lui a fait du bien. Je m’explique :
ça lui a permis de traiter de sujets personnels, de rencontrer de nouvelles
personnes, de changer de ville. C’est une sorte d’ « instantané de sa
vie depuis deux ans ». L’ensemble des titres est en français ce qui change
du précédent EP. Et c’est un exercice qui a beaucoup plus à la jeune femme.
Autre point important dans la phase de composition et de création : celle
où Ladylike Lily laisse la main pour le mixage et la production à Corentin
Olivier. Malgré le fait que l’artiste apprécie de tout faire seule, elle aime à
dire que « ça fait aussi du bien de pouvoir se reposer sur quelqu’un ».
Pour terminer, Orianne m’a donné son
interprétation des titres de son (génialissime) EP. Les voici :
Bain de minuit : représentation de
l’arrivée à Paris, dans la fourmilière où elle se prend « une grosse
claque » humainement parlant, mais également culturellement.
Dans la matière : parle d’un état
de découverte où l’artiste était « dans le silence ».
Tir à blanc : le titre est assez
explicite, vous n’avez pas besoin de moi pour vous tenir la main.
Les roches du diable : c’est un
morceau qui parle des choses qu’on pense avoir réglé au fil des années. C’est
une ballade aux Roches du Diable qui font que ce titre se nomme de la sorte.
Les mirages : « quand je suis
retombée amoureuse ».
L’aurore : premier titre écrit en
français qui a été « dur à sortir ». c’est être dans l’obscurité pour
aller vers la lumière.
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