Je ne vous recommande que peu de sorties et
j’en suis désolée mais je n’ai pas le temps d’écumer les musées en prenant des
notes (mais Dieu sait que j’adorerais faire ça de mes journées). Comme vous
pourrez le voir dans quelques temps, j’ai pu, dans le cadre de mes études, me
pencher sur le film Ni le ciel ni la
terre de Clément Cogitore. Après quelques recherches à propos du
personnage, il s’est avéré que l’artiste avait justement une exposition en
collaboration avec d’autres artistes qui était proche de chez moi. Ni une ni
deux j’ai foncé.
Le nom de l’expo ? Le titre de
l’article. Pour faire court, ce sont quatre artistes qui ont travaillé sur ce
thème. L’exposition dure jusqu’au 25 juin donc si vous voulez vous y
rendre : courez. Elle prend place dans la Rue Chapon, au 35-37 plus
exactement, dans la Galerie Eva Hober. En arrivant, après m’être perdue un bon
nombre de fois (mon sens de l’orientation me fait défaut) je lis sur un petit
papier, collé sur la porte que « le sol est glissant ». Bon, sur quoi
vais-je tomber ?
Les portraits de Rebecca Bounigault |
La réponse ? Je fais connaissance tout
d’abord avec le travail de l’artiste Rebecca Bournigault. On marche ainsi sur
un tapis de portraits en NB ce qui peut paraître très étrange. Je vous assure
que ça m’a beaucoup dérangée au départ, et puis le temps passant, j’ai adapté
ma démarche (parce que ça glisse vraiment) et j’ai pu faire le tour de
l’exposition. Trois toiles ornent un coin de mur, ce sont celles de Youcef
Korichi qui a travaillé sur la représentation de fissures. La technique m’a
faite penser à du pointillisme, mais je me trompe certainement. Sur un autre
pan de mur : la Victoire de
Samothrace, dessinée par Damien Cadio et après un petit couloir, le sol
toujours jonché de portraits, j’arrive dans une salle obscure. L’œuvre de
Clément Cogitore me fait face mais je ne sais comment la saisir.
Le film de Cogitore dure 97’. Autant vous
dire que je ne suis pas restée devant pendant toute la durée de la chose. Mais
le travail vidéo sur le plan fixe m’a étonnée. On observe là cinq loups qui
évoluent au rythme d’une voix, d’un chant, et le temps passe, avance. Je ne
vous propose pas d’analyse du film, je préfère que vous alliez voir ça vous-mêmes. Et si l’envie vous dit, dépêchez-vous car l’exposition ne dure plus très longtemps.
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