dimanche 31 juillet 2016

En Tachychardie – Benoît Dorémus


    Je ne vous présente pas Benoît Dorémus. Peut-être que vous avez déjà vu passer l’article dans lequel je parlais très brièvement du titre 20 milligrammes. Aujourd’hui, je vais essayer de vous donner mon avis de façon succincte sur l’album de Benoît Dorémus : en Tachychardie.

    Des paroles en français permettent de toucher un public bien particulier. On ne chantonne plus les airs d’une chanson sans en connaître les mots : on les comprend et on saisit pleinement leur signification. Grâce à cette proximité linguistique, Benoît Dorémus permet à ses auditeurs de s’approcher davantage de ses mots. Non, les paroles ne sont pas imprononçables, oui, elles sont correctement rythmées. La chanson française n’est pas un domaine que j’apprécie particulièrement, même si en ce moment, la scène française évolue et que de nombreux talents font leur entrée sur le devant de la scène.

    Si jamais vous avez envie de titres qui ont du sens, n’hésitez pas une seconde et allez vous procurer l’album de cet artiste. Ses mots sont bien choisis, frappant et font battre le cœur. Les touches d’humour amènent de la légèreté dans le tracklisting alors même que certains titres sont plus graves. Je pense tout particulièrement à 20 milligrammes. Les références sont nombreuses (Brassens par exemple) et ce n’est pas pour déplaire aux fans de la première (ou de la deuxième) heure de l’artiste. Pour une fois, les mots ne sonnent pas faux, et on est encore une fois très loin de la musique commerciale qui est passée en boucle sur les ondes.

    Cet album tant attendu est une belle surprise, tant sur le plan des paroles que de la musique. L’artiste nous plonge dans son univers tout en simplicité ce qui en fait un des artistes les plus accessibles en termes de compréhension. Le boitier du CD est simple, tout comme les paroles de Benoît Dorémus sont vraies.


Tracklist

Marque ton stop que j’tembrasse

Brassens en pleine poire

Bêtes à chagrin

La femme de ma vie

Dernièrement (Acte V)

Aïe ouille

C’est bien pire sans

20 milligrammes

Comme un acteur sur fond vert

Lire aux chiottes

Déjà, ma chère Laura

Ton petit adultère

Un existentiel 

La nuit des temps

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire