Folles de Joie
Italie, 2016
Réalisation : Paolo
Virzì
Interprétation : Valeria
Bruni-Tedeschi, Micaela Ramazzotti
Scénario : Paolo Virzì
et Francesca Archibugi
Durée : 114 minutes
Sortie française : 14
mai 2016
Dans ce film
magique, se rencontrent deux femmes. Elles sont toutes deux pensionnaires dans
une maison psychiatrique pour femmes et bien que de caractères opposés, vont se
lier d’amitié. L’histoire est belle, pleine d’éléments auxquels le spectateur
ne s’attend pas. Le film s’ouvre sur une séquence dont l’explication est donnée
seulement à la fin de la projection et alors, toutes les pièces du puzzle se
mettent en place.
Les deux femmes
décident de fuir l’institut où personne ne les comprend. L’une est mythomane
tandis que l’autre est très renfermée sur elle-même et ne parle pas à beaucoup aux
autres pensionnaires. Ce duo explosif donne à ressentir une multitude de
sentiments et d’émotions dans la salle. Du rire aux larmes, le spectateur vit
les montagnes russes avec ces comparses qui essaient de trouver le bonheur en
volant une voiture et en mangeant dans un restaurant avant de partir sans payer
l’addition.
C’est une belle
vision de l’amitié qui est portée à l’écran : deux femmes que tout oppose,
un milieu plutôt hostile en ce qui concerne les rencontres et parfois des
désaccords. Mais toujours le besoin de revenir vers l’autre, de ne pas le
laisser seul. Malgré des passés chargés, Beatrice et Donatella, les deux
héroïnes vivent leur vie et essaient d’aller de l’avant. Les images sont
belles, tout comme l’histoire qui est racontée au spectateur. Voir le film dans
sa version originale est un véritable plus que je vous conseille si jamais vous
avez un peu de temps pour vous rendre au cinéma. Le jeu des actrices est
réellement mis en avant quand on voit la réalisation en italien, les sonorités
de la langue et l’accent du sud font que vous plongerez dans l’ambiance des
chaudes journées italiennes.
Un film à voir
donc, sans se poser de questions. Très peu de points négatifs pour ma part,
sauf peut-être le fait qu’on ne connaisse pas vraiment les conditions
d’enfermement dans l’institut où sont logées les deux principales
protagonistes.
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