L’idéal
France, 2016
Réalisation : Frédéric
Beigbeder
Interprétation : Gaspard
Proust, Audrey Fleurot
Scénario : Frédéric
Beigbeder, Nicolas Charlet, Bruno Lavaine, Yann Le Gal
D’après : L’idéal de Frédéric Beigbeder
Image : Gilles Porte
Montage : Dorian Rigal
Ansous
Décors : Stanislas
Reydellet
Producteurs : Alain
Goldman
Distribution : Légende
Films
Durée : 90 minutes
Sortie : 15 juin 2016
Pour une fois
que je fais une critique négative… (Enfin il en faut, quand un truc plait, il
faut le dire, mais quand ça déplait, il faut le dire aussi). J’ai encore une
fois essayé de voir le meilleur de ce film mais j’ai vraiment eu du mal. Du coup, si jamais vous voyez cette
réalisation, ou que vous l’avez vue, et que vous ne partagez pas mon opinion,
n’hésitez pas à me dire pourquoi par mail, commentaire, pigeon voyageur, bref,
ce que vous voudrez.
L’idéal c’est un film qui dénonce
plusieurs éléments du monde de la mode : le diktat de la minceur, les critères de recherche, l’image que doit
renvoyer l’égérie d’une grande marque et j’en passe. C’est un sujet très
intéressant mais la façon dont il est traité laisse à désirer… Beaucoup. On a
là un film bourrin qui manque d’originalité et qui est prévisible à souhait.
Les ressorts du film en termes de comédie sont bien trop visibles ce qui est
peut-être un choix du réalisateur (bien que je ne le pense pas). Ce film qui
aurait pu être bon est une véritable souffrance pour les yeux. Les plans où
l’on voit le personnage principal incarné par Gaspard Proust face caméra sont
affreusement gênants et créent une distance qui empêche le spectateur de
rentrer directement dans le film. C’est bien dommage…
L’histoire,
comme je l’ai dit, est prévisible et essaie d’aborder de façon légère des
sujets peu abordés du monde du mannequinat. Ça aurait pu être bien, si tous les
points négatifs que j’ai évoqué plus haut n’étaient pas là… Je ne dirai pas que
ce film n’a pas sa place à l’écran. Simplement, ce film ne mérite pas une salle
de cinéma : la télévision de votre salon fera amplement l’affaire si
jamais il vous prend l’envie saugrenue de regarder ce navet.
Cela dit, c’est
une adaptation et je n’ai pas encore lu l’ouvrage duquel il est tiré (oui, j’ai
commencé à lire Beigbeder grâce à ce film, quand même du positif). Je vous
dirai dans une chronique du livre si l’adaptation est fidèle – ou non. Cela
dit, tout a été réalisé sous le contrôle de l’auteur de l’œuvre donc je gage
que le film reflète le bouquin.
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