Peut-être
que vous adorez L’âge de glace,
peut-être pas. J’ai eu la chance (et le malheur également) de me rendre à la
projection du cinquième opus de cette saga. Entre un public mal ciblé et une
fin prévisible dès le début du film, je suis assez mitigée sur cette
réalisation. Que les fans de Scrat se rassurent, l’écureuil est bien présent.
Dans ses six apparitions (dont trois plutôt courtes), ce personnage plein
d’amour pour son gland fait beaucoup rire. C’est peut-être le charme de cette
boule de poil qui fait tout le job dans ce film…
BlueSky présente quelque chose
d’aboutit : OK. Mais l‘histoire est on ne peut plus… Basique ?
Prévisible ? Je ne sais pas quel adjectif employer. Pour vous pitcher le
bazar : Manni et ses amis doivent faire face à une catastrophe imminente.
En effet, un astéroïde va heurter la surface de la terre s’ils ne trouvent pas
de solution – ce serait la fin de tout. Ça paraît très bien écrit ainsi. C’est
d’ailleurs la raison qui m’a poussée à aller voir ce film (et aussi parce que
j’avais vu les autres films en fait). Les dialogues sont assez creux,
cependant, le message que renvoie le film reste très positif. Ce dernier
concerne l’indépendance (blah blah blah), le fait qu’il faut laisser ses
enfants grandir, le mariage... bref, une quantité non négligeable de
joyeusetés. Bien belle idée de défendre certaines valeurs mais on comprend vite
l’enjeu de l’histoire. Conclusion, on s’ennuie un petit peu (beaucoup) par
moments.
Les personnages sont toujours aussi
attachants. Ils sont égaux à eux-mêmes et ne semblent pas beaucoup évoluer (si
ce n’est dans leurs vies sentimentales, familiales et amicales). Ces relations
sont jolies à observer à l’écran. Ce sont surtout elles qui font l’attrait du
film. Comme je le disais, l’histoire pêche beaucoup et j’estime que les studios
BlueSky ont peut-être épuisé les possibilités relatives aux aventures des
animaux de l’ère glacière. La fin est…encore une fois trop prévisible (je ne spoile pas, tout le monde peut prédire
ça dix minutes après le début du film). Vive les fins heureuses, d’accord. Je
ne sais pas vous : j’en ai marre des happy
ends.
Faire
un film pour faire un film ou faire un film pour faire de l’argent ? Telle
est la question qu’on se pose quand on sait qu’on se farcit quand même le
cinquième épisode de la saga… Petit conseil à noter sur un post-it : un,
deux ou trois volets, ça va, mais au bout d’un moment, il faut savoir dire
stop.
Pour terminer ? Allez voir ce film si
le cœur vous en dit et que vous avez envie de rire à des blagues pataudes
pendant une heure et demie. Si les personnages vous ont enchantés dans les
volets précédents, allez vous enfermer dans une salle obscure mais sinon,
passez votre chemin vite fait bien fait.
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