dimanche 17 juillet 2016

Oui, j'ai commencé à lire Beigbeder


    L’amour dure trois ans. Cette affirmation m’a beaucoup faite rire. En fait c’est le titre du livre dont je vous parle aujourd’hui. Parce que je me suis rendue compte que la dernière remontait à longtemps (trop longtemps en fait). Mais pour ma défense, je n’ai pas autant de temps que je voudrais pour lire des livres. Même si j’adore ça hein, que nous soyons clairs là-dessus !

    Beigbeder a un style bien à lui. Style journalistique qu’on m’a tant reproché dans mes copies. Malgré ce qu’on pourrait penser, les phrases courtes, très ponctuées, ne forment pas de barrage à la lecture. On entre parfaitement dans le livre et on y reste jusqu’à la fin. Dans ce livre, il est question d’un homme qui divorce, parce que selon lui, l’amour dure trois ans. Sauf qu’il rencontre une femme, et qu’il espère secrètement que ça durera plus de trois ans. Cependant, son entourage se pose des questions : en effet, s’il cherche à tout prix à revoir cette femme qu’il admire, n’est-ce pas parce qu’elle lui est inaccessible ? Tout l’enjeu est là : la durée de l’amour (enfin s’il en a une, et si oui, laquelle).

    Les questionnements du personnage principal sont assez étranges, il se juge lui-même et semble s’observer vivre plutôt que vivre pleinement. Il se fait des remarques qui lui permettent de prendre de la distance avec les évènements qui se déroulent ce qui est remarquable. Le lecteur peut ainsi envisager les possibles actes que pourrait faire le personnage. Cela étant, il est surpris par une fin déroutante qu’il n’aurait pas présagée en connaissant le héros.

    Cette œuvre est divertissante et se lit très bien, profitez donc de vos vacances pour commencez Beigbeder, je suis presque sûre que vous n’allez pas le regretter.

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