En visite à Paris le week-end dernier, je
me suis perdue dans la Capitale et suis allée rendre visite à Charles Garnier.
Qui est-ce ? L’architecte de l’opéra Garnier pardi ! Un grand homme
qui a réussi à se faire représenter dans le lieu et à inscrire son patronyme
dans une sorte de lettrage plein d’arabesques dans une pièce importante du
lieu.
L’opéra Garnier, c’est un chouette lieu. On
découvre ainsi plusieurs anecdotes qui permettent de mieux comprendre certains
éléments architecturaux. La lyre est un objet très présent dans les décors
tandis que l’on apprend que l’Opéra fut l’un des premiers lieux électrifiés de
la ville de Paris. En effet, le lieu était alimenté au gaz et il a simplement
fallu faire passer les fils électriques dans les conduits de gaz. Chose
surprenante, il y a à quinze mètres sous la scène une cuve d’eau de laquelle
Garnier n’arrivera jamais à se débarrasser. Il la conservera ainsi pour parer
aux risques d’incendies.
La salle de spectacle, majestueuse, offre
un très beau spectacle – même vide. L’orchestre est installé sur des plaques
que l’on peut monter ou descendre selon les besoins et le lustre de 8 tonnes
survole l'endroit. La loge impériale, que Napoléon III n’occupera jamais,
surplombe tout la pièce : l'Empereur pouvait voir et être vu. Quant au plafond de
Chagall, on m’en avait dit du mal (globalement). Je n’ai pas trouvé ça si laid.
Même si c’est particulier et que cela dénote un peu avec le reste du décor doré de la
salle, la toile du peintre répond aux critères de Garnier quand il commande le plafond à son peintre, Lenepveu : du mouvement et de la couleur. Ce que Chagall ajoute ?
Les monuments de Paris. La toile de Lenepveu
est restée là où elle était originellement : au plafond. Un espace la
sépare du plafond de Chagall.
Si vous en avez l’occasion, rendez-vous à l’Opéra,
c’est un lieu magnifique rempli de diverses anecdotes qui vous attend !
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