La bande annonce faisait (presque) rêver.
Malheureusement, ce film aux allures de Frankenstein fait frémir. Quand on sait
que ce film était une sorte de nouveau départ pour DC… On en reste perplexe.
Après des échecs en série sur les dernières sorties au box-office, DC
déçoit encore une fois son public. Pourquoi ? La réponse ici.
Deux heures à mourir d’ennui, à me
tirailler entre sortir de la salle et rester pour écrire une critique avisée.
Le choix est vite fait, je reste ! (et c’est bien parce que c’est vous).
Plusieurs points sont (vraiment) négatifs dans ce film. Même si on essaie de
voir le verre à moitié plein, c’est comme si quelqu’un siphonnait le verre. On
ne sait où classer ce film : drame ? Comédie ? À force de vouloir
tout faire, on vire au too much.
C’est ce qui se passe dans Suicide Squad.
L’histoire est sans queue ni tête et on se
pose la question : « mais qu’est-ce que je fous là ? » tous les
quart d’heure ce qui avouons-le n’est pas une bonne chose. À la sortie de la
salle, on a mal à la tête : oui, parce que le réalisateur a
vraisemblablement peur du silence. Il n’y a pas un seul passage qui se déroule sans musique. Le spectateur est abreuvé de bruits de fond qui ne font que
lui donner envie de fuir. Aucun temps mort, c’est bien, mais pour les oreilles,
ça serait agréable, je vous assure…
Le casting du film ? Rien à dire si ce
n’est à propos des rôles. Ces derniers sont trop mal insérés dans l'histoire et
les relations sont superficielles. On peine à comprendre pourquoi tant de
camaraderie entre les personnages (rien ne les lie et peu de paroles sont
exprimées entre eux). Le problème du schmilblick ? Peut-être qu’il
aurait fallu moins de monde dans le film, pour que chaque personnage puisse
avoir sa propre place et soit présenté dignement (et non pas à grand
renfort de flashbacks).
Vous attendiez un vrai film de
méchants ? Loupé. Malgré des personnalités uniques, vous pourrez seulement
constater que l’héroïsme à l’ancienne est bien présent et que les protagonistes
font tout pour aider leur prochain… C’est bête, je voulais voir des vrais
méchants… Peut-être qu’un autre film me donnera du grain à moudre de ce côté
là ? En tout cas, ce n’est pas cet O.F.N.I (Objet Filmique Non Identifié)
qui m’aidera dans ma quête de bad guys.
Les rôles intéressants ? Deadshot et
June Moon (dont les transformations en enchanteresse sont bien faites). Sinon,
mis à part quelques touches d’humour pataud concernant les autres personnages,
rien de positif à déclarer. Autre point
sensible : la place de la femme et l’image qu’on en donne. Harley Quinn ne
peut vivre sans son « poussin », Katana elle, parle à l’âme de son
mari enfermée dans son arme… Belle logique de voir des femmes qui ne peuvent
pas se débrouiller seules ? Pas vraiment, on affiche leur faiblesse alors
que les hommes, eux, sont représentés forts et seuls (ou bien accompagnés d’une
peluche rose).
Pour finir ? Moi qui espérais du
renouveau et de la finesse chez DC, je crois que je me suis trompée. J’espère
qu’ils auront le temps de corriger leurs erreurs pour éviter encore une fois
d’essuyer les critiques foudroyantes de la Toile et les mauvais scores au
box-office.
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