Ca fait un petit moment que je n’ai pas
écrit sur des rencontres : il était temps que je m’y remette. Il y a
quelques mois, juste avant l’été, j’ai rencontré par le plus grand des hasards
des expatriés qui venaient en France soit pour leurs études, ou bien pour le
sport, ou bien encore simplement pour visiter le pays. Je tiens vraiment à
remercier ces trois personnes qui ont accepté de partager un café/ chocolat
chaud au Nuage avec moi et de m’en dire plus à propos de leur expatriation –
temporaire.
Ils sont trois : Greame, Nate et
Victoria. Deux canadiens, une escrimeuse américaine. Une rencontre la veille et
rendez-vous est pris pour un café. Je les attends en préparant questionnaire,
vocabulaire anglais (parce que oui, ceci est le premier entretien que je dois
faire en anglais – enfin à l’oral s’entend) et en avant ! Les
présentations se font rapidement, et la discussion part sur les idées que se
font les expat’ sur nous, français (parce qu’ils ont quand même choisi la
France et qu’il est intéressant de voir quels clichés ils ont en tête quand ils
pensent à nous).
En règle générale, les réponses sont
similaires pour la majorité des questions. Ce qui leur manque le plus n’est pas
la vie canadienne ou la vie de leur pays d’origine tout court. Ce qui leur
manque, ce sont leurs amis, la famille et leurs petites amies. Peu surprenant
quoique. Dans mon idée, oui, la famille peut manquer, mais ce qui me gênerait
le plus, ce serait quand même de changer de lit, de meubles, de toutes ces
habitudes qu’on a tous en fin de compte. Et non, les canadiens ne sont pas
obsédés par le Mapple Syrup, le curling ou les Canada Goose et les pancakes…
(non aux clichés !). Pourquoi la France ? Parce que sur le papier, ça
a l’air sympa.
En vérité, quelques anecdotes sont plutôt
remarquables en ce qui concerne le « sur le papier, la France c’est
cool ». Graeme, arrivé à Nice un dimanche visite son appartement. Bien
agencé, rien à dire. Sauf… pas le nécessaire dans les toilettes : il ira
dans un restaurant pour aller chercher des serviettes en papier histoire de…
C’est à peu près le seul truc un peu « marquant » que l’on m’ait
confié. Nate trouve les gens peu bavards, et ses camarades expatriés sont à peu
près tous d’accord pour dire que non, les parisiens ne sont pas toujours très
accueillants.
Chose certaine (ou presque) : ils ne
souhaitent pas forcément s’installer en France, y revenir pour le tourisme,
oui, mais y vivre pendant de longues années pas obligatoirement. On peut donc
noter plusieurs éléments : ne pas se fier aux clichés que l’on peut avoir
en tête quand on rencontre des gens venus d’endroits différents, ne pas hésiter
à aller vers eux, parce que la plupart du temps ils sont vraiment très gentils
et qu’en plus, ils auront peut-être besoin d’aide pour s’acclimater à leur
nouvel environnement (chercher un boulanger par exemple ou que sais-je encore).
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