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Crédit photo: Liliana Costa |
Je l’avoue, ça a
été la semaine des rencontres (quoique je triche parce que si je devais faire
toutes mes interviews en une semaine, mon emploi du temps serait trop rempli à
mon goût). C’est simplement la semaine où je décide de publier des articles
relatant des rencontres. Enfin, après quelques péripéties dans les transports
en commun, j’ai pu aller à la rencontre de Marion Frégeac, jeune femme
dynamique et souriante qui a accepté (très gentiment) de me donner de son temps
pour répondre à quelques questions.
A propos de Marion…
Marion est une
personne très sympathique et souriante (du moins de ce que j’en ai vu).
Photographe autodidacte, elle a commencé en faisant des photos de concerts. Et
puis quelques temps plus tard « quand j’ai voulu devenir un peu
sérieuse » me dit-elle, elle s’entrainera à la photo sur des bougies. Surprenant mais intéressant pour jouer sur la
lumière et savoir ce qui plait ou pas. La photo est une passion qui lui vient
de son papa (ce que je trouve vraiment adorable) et c’est également en s’étant
servie de sa propre personne comme modèle que Marion s’est formée à la
photographie. Pourquoi s’utiliser comme modèle ? à cause de la peur de
rater sur quelqu’un sûrement. Enfin je m’égare, passons à la suite…
Quoique : avant il faut que je termine ce chapeau introductif (oui
oui, j’ai une formation académique, et alors ?). Marion a beaucoup voyagé
dans sa vie, voilà voilà ! Et avant d’être photographe, elle a exercé
plusieurs métiers tels que qu’animatrice pour enfants, agent d’escale à
Majorque et j’en passe.
Dans l’imaginaire
collectif (ou presque)
Le photographe, c’est celui qui voit le
monde d’un œil qui n’est pas celui de tout le monde, lui cherche le détail,
l’instant T, le moment qui fera qu’une photo sera magique. La plupart des
personnes estiment qu’un photographe a une « vie de bohème » qui
oscille entre le fait de parcourir une ville et ses recoins pour faire de
jolies photos et la chambre noire pour développer les images (bien
qu’aujourd’hui, la plupart des photographes soient au numérique). En vérité, le
métier de photographe c’est bien plus que ça, comme j’ai pu le constater en
parlant avec Marion.
En vérité
Déjà, il faut prendre ne compte le fait
que du matériel photo, ça coûte un certain prix. D’ailleurs, si Marion a débuté
les photo avec son téléphone, c’est parce qu’elle avait peur de casser un
boitier. Premier point donc : la photographie a un prix. Le but d’un
photographe n’est pas d’être une pâle copie d’un autre : il doit exprimer
un sens artistique unique. En effet, si toutes les photos se ressemblent,
pourquoi passer des heures à choisir un photographe ? Au départ, Marion
travaille avec un flash et un parapluie, puis de fil en aiguille, elle investit
pour ses photos. Mais, souligne-t-elle « avant d’être une technique
photographique, c’est tout de même une vision de la vie » que la
photographie.
Ce qu’elle
apprécie ? Le travail sur la profondeur de champ (comme moi en fait). Si
vous ignorez ce qu’est la profondeur de champ, vous pouvez aller lire l’article
Wikipédia concerné. J’entendrai aussi qu’elle « aime bien quand il y a
autre chose sur la photo que la personne » quand elle prend des photos.
Intéressant donc. Les jeux de flous sont intéressants dans ses photos (vous
pouvez visiter sa page Facebook, ce sera beaucoup plus parlant) et ça rend
vraiment très bien.
Et la formation
alors ?
Selon Marion (oui, encore et toujours
elle parce que c’est cette personne qui a répondu à mes questions), une école
de photographie n’est pas obligatoire. Il faut une maturité artistique pour
pouvoir être photographe mais la technique, même si elle représente une part
importante du métier, ne fait pas tout. Le mieux pour débuter ? Assister
quelqu’un pour savoir comment on fait.
En conclusion
Une rencontre enrichissante à propos du
métier de photographe qui n’est pas rose tous les jours (en fonction du feeling
avec les clients et j’en passe). Le pire souvenir de Marion ? Le moment où
après avoir placé une soixantaine de personnes sur les marches d’une mairie,
son objectif tombe à terre et casse. Tant pis, elle fera sans. Et elle a réussi !
(oui, je sais, ça tombe un peu comme un cheveu sur la soupe mais il fallait que
je vous en parle). Donc, je disais, le métier de photographe a une part de
technique, oui, mais l’aspect artistique prend tout de même le pas sur le fait
de connaître une flopée de règles. Le photographe s’exprime à travers ses choix
de prise de vue (un peu comme un réalisateur en fait), et c’est ce que je
trouve fascinant dans ce métier.
Merci à Marion
pour sa gentillesse et bonne continuation à elle.
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