
Sur l’île paradisiaque de Saint-Felice, au coeur des
Caraïbes, Teresa, fille d’un planteur de canne à sucre fortuné, vit une enfance
rêvée entre la plantation, ses livres et Père, le patriarche de la famille.
Jusqu’à ce jour de 1928, l’été de ses quinze ans, où tout bascule… Elle part
alors précipitamment pour la France où sa rencontre avec Richard Luther, riche
Américain, lui donne l’occasion unique d’un nouveau départ. Mais les secrets du
passé ne meurent jamais…
Ce livre qui peut de prime abord sembler niais et
doucereux ne l’est en fait pas du tout. C’est un ouvrage plein de
rebondissements. Loin d’un roman à l’eau de rose, ce texte tout à fait réaliste
(bien que fictif) permet de se pencher sur l’esclavage aux Antilles et la lutte
pour l’Indépendance. Un ouvrage à lire doucement (parce qu’il y a beaucoup de
détails) mais sûrement. J’espère que vous aurez le temps de découvrir ce texte
magnifique qui montre une grande maitrise de l’art des lettres par l’auteur.
L’auteure, parlons-en : Belva Plain.
J’avoue, je ne la connaissais pas, je ne savais pas non plus ce qu’elle avait
écrit d’autre. Je ne suis pas plus avancée aujourd’hui mais je suis certaine
que je vais plonger dans un autre de ses ouvrages dans peu de temps. Sa
facilité à décrire les lieux, sa faculté à présenter des personnages si
réalistes que vous ressentirez toujours quelque chose pour eux – de la peine,
du chagrin, de la tristesse – font de cette écrivaine un maître en ce qui
concerne l’écriture. Ni lourde ni trop légère, l’ambiance que crée Plain permet
de se plonger tout entier dans un monde calme et énergique à la fois.
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