mardi 24 janvier 2017

Burkland : j’ai tremblé


    Après m’être rendue au Festival Paris Courts Devant je me suis laissée tenter par la web-série Burkland. Les premiers épisodes m’ont mise dans un de ces états… Le truc pas rassurant du tout. Le pitch ? Deux enfants découvrent dans une ville qui avait été mise en quarantaine à cause d’une maladie un téléphone qui pourrait éclairer les autorités concernant ce qu’il s’est réellement passé en ville.

    L’ambiance qui règne tout au long des épisodes est assez lourde. C’est le genre d’épisode assez court que vous regardez quand il fait jour, ou bien dans un lieu public (un café par exemple). Sinon, je peux vous assurer que vous serez dans votre lit, la couette remontée jusque sous le menton en vous disant « mais qu’est-ce qu’il va se passer maintenant ?! » Pour ma part j’ai regardé les épisodes dans un café et je dois avouer que je ne suis pas peu fière de ma décision. Ça m’a évité de flipper tous les deux seconds même si… Ce que je tiens à souligner dans cette web-série n’est pas vraiment l’arche narrative même si elle est tout à fait bien travaillée mais le travail qui a été fourni sur le son et le montage son. Sans le son, je pense que l’ambiance serait bien moins pesante.  C’est là que j’ai de nouveau compris que le son au cinéma a une importance non négligeable.

    Les personnages sont intéressants et tous ont une importance certaine, les mots des dialogues sont finement choisis et la fin (promis je ne vous spoile pas) nous laisse sur notre faim, vraiment. Cela dit, j’espère que la saison 2 répondra à mes attentes… Soit qu’elle m’éclairera davantage sur ce qu’il s’est passé à Burkland.

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