Après m’être rendue au Festival Paris
Courts Devant je me suis laissée tenter par la web-série Burkland. Les premiers
épisodes m’ont mise dans un de ces états… Le truc pas rassurant du tout. Le
pitch ? Deux enfants découvrent dans une ville qui avait été mise en
quarantaine à cause d’une maladie un téléphone qui pourrait éclairer les
autorités concernant ce qu’il s’est réellement passé en ville.
L’ambiance qui règne tout au long des
épisodes est assez lourde. C’est le genre d’épisode assez court que vous
regardez quand il fait jour, ou bien dans un lieu public (un café par exemple).
Sinon, je peux vous assurer que vous serez dans votre lit, la couette remontée
jusque sous le menton en vous disant « mais qu’est-ce qu’il va se passer
maintenant ?! » Pour ma part j’ai regardé les épisodes dans un café
et je dois avouer que je ne suis pas peu fière de ma décision. Ça m’a évité de
flipper tous les deux seconds même si… Ce que je tiens à souligner dans cette
web-série n’est pas vraiment l’arche narrative même si elle est tout à fait
bien travaillée mais le travail qui a été fourni sur le son et le montage son.
Sans le son, je pense que l’ambiance serait bien moins pesante. C’est là que j’ai de nouveau compris que le
son au cinéma a une importance non négligeable.
Les personnages sont intéressants et tous
ont une importance certaine, les mots des dialogues sont finement choisis et la
fin (promis je ne vous spoile pas)
nous laisse sur notre faim, vraiment. Cela dit, j’espère que la saison 2
répondra à mes attentes… Soit qu’elle m’éclairera davantage sur ce qu’il s’est
passé à Burkland.
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