mardi 20 décembre 2016

The Breakfast Club : le film qui a changé ma vie (non, je ne plaisante pas)

 
    Film des années 80, ce film américain en a sûrement marqué plus d’un. John Hughes propose ici une histoire que nous pourrions trouver banale de nos jours mais qui sort des sentiers battus en 85. Cinq adolescents sont collés un samedi. Et avec ces heures de colles, autant de profils hétéroclites et de personnalités qui ont du mal à cohabiter dans une bibliothèque.

    Si ce film semble avoir marqué beaucoup de cinéphiles aux USA, il semblerait qu’il n’ait pas eu le même impact en France. Et je trouve ça bien dommage. Cette réalisation donne à voir la vie de cinq ados totalement différents qui se rendent compte au fil de la journée qu’ils n’ont pas des vies si éloignées les unes des autres. C’est ce qui m’a le plus plu. Outre cela, le sujet de dissertation qui leur est donné « qui pensez-vous être ? » permet à tout spectateur de se poser cette question. Je ne vous demande pas de plancher là-dessus pendant quatre heures, je ne suis pas aussi méchante (quoique ?) mais je dis simplement que c’est une bonne question. Ce film est très souvent utilisé dans des séries avec des références parfois assez fines. La chanson Dont You (forget about me) en est l’exemple parfait, on la retrouve dans One Tree Hill et dans tout un tas d’autres réalisations TV. Pour ceux qui l’ignoreraient, c’est grâce à la BO de ce film que Simple Minds a accédé au marché musical US, et ce n’est pas pour me déplaire.

    Ce film canonique peut aussi sembler simplet : en effet, cinq personnes dans une salle de classe, une bibliothèque en l’occurrence, c’est peut être trop facile. Mais cette situation permet de aux acteurs de faire face à la caméra et de donner le meilleur d’eux-mêmes. Les performances sont bonnes et donnent quelque chose à ressentir au spectateur ce qui je trouve est assez rare de nos jours. Maintenant, on a la surprise, l’excitation ou que sais-je. Pire encore, dans certains cas la caméra est posée là et on ne ressent rien. Ici c’est l’inverse : on est dans la capacité la plus totale de ressentir une émotion dans la mesure où tout est fait pour que le spectateur s’identifie à un des personnages qui est à l’écran.

    Je ne vais pas vous spoiler la fin du film mais je peux vous assurer que c’est sûrement la fin la plus inspirante que j’ai pu voir dans le cinéma et ceci bien que je n’ai pas un catalogue très large de références. Je connais (presque) la tirade de fin en entier c’est vous dire… 

    Si un soir vous avez le moral dans les chaussettes et que vous ne savez pas quoi faire, procurez-vous une copie du film et installez-vous dans votre canapé. Je suis convaincue que vous apprécierez ce film (ou alors vous me direz pourquoi il ne vous a pas plu en commentaire).

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