Il y a quelques temps, j’ai pris une demi
journée et j’ai lu. Ça peut paraître anodin mais avec les études, les concours,
le travail et le site, il faut que je me cale des plages de lecture. N’écoutant
que mon courage, je suis donc montée sur un tabouret pour atteindre le haut de
ma bibliothèque (je vis dangereusement) et j’ai fouiné entre les pavés
académiques que je dois lire pour les cours afin de dénicher le livre qui
allait occuper mon après-midi. Naturellement, j’ai hésité entre Joseph Heller
(mais Catch 22 était un peu trop
long) et Thomas Hardy, un auteur britannique que j’admire pour ses nombreux
ouvrages et pour son style.
Le choix est fait : je lirai Une femme d’imagination et autres contes.
Bizarrement je crois qu’il n’y a qu’un conte qui m’ait vraiment marqué même si
j’apprécie beaucoup l’auteur. Donc de fait, j’ai beaucoup apprécié Le veto du fils. Ce n’est pas
l’ascenseur émotionnel mais on sent dès le début que la mère du jeune homme ne
sera jamais heureuse. Cependant on ignore pendant un bon moment que son fils
est la raison de son malheur. J’ai trouvé ce « sacrifice » de la mère
très beau même si elle finit mal sa vie. Le fait est qu’elle est du mal à
marcher et qu’elle ne s’oppose jamais à son fils est aussi une image que j’ai
trouvé belle au sens où elle ne se dressera jamais contre quoi que ce soit, que
cela concerne son fils ou bien la vie en règle général. Elle subit.
Les autres contes du bouquin m’ont marquée
mais j’ai vraiment eu un coup de cœur pour le conte dont je vous ai parlé un
peu plus haut. Si jamais vous avez envie de commencer à vous plonger dans les
écrits de Thomas Hardy, je vous suggère ce petit ouvrage qui vous permettra de
rentrer dans l’univers de l’auteur en douceur.
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