Il y a quelques temps, j’ai eu un test de
traduction (du thème grammatical pour être précise) et je me suis dit ce matin
que j’allais vous proposer quelques lignes à propos des diverses traductions
littéraires en passant également par le doublage au cinéma.
En effet, qui n’a pas étudié E.A Poe durant
ses études ? Les traductions littéraires ont une place importante dans la culture
car elles permettent à des gens qui ne lisent pas la langue source de pouvoir s’approprier
un texte, des idées, d’un auteur étranger. L’anglais en est le parfait exemple,
ou encore le latin – certains textes sont transcrits en « français »
comme nous l’entendons aujourd’hui. Rares sont ceux qui peuvent se permettre de
lire le latin à livre ouvert par exemple. J’ignore s’il y a plus d’avantages ou
d’inconvénients à la traduction mais je pense que l’on perd toujours quelque
chose en traduisant un texte source dans une autre langue. Traduire de la
poésie britannique pose un réel problème car le métrage n’est pas le même en
français qu’en anglais et la manière d’accentuer non plus. Vous imaginez lire
Coleridge en français vous ? Peut-être cela vous évitera-t-il de buter sur
certains mots en anglais mais le rythme et la tonalité du texte vont plus vous
échapper qu’autre chose !
Dans la même veine, le doublage au cinéma
est assez cocasse. En effet, un film en suédois du type Millénium n’aura pas la même portée s’il est doublé en français. Je
pense aussi à ce phénomène que nous avons certainement tous expérimenté une
fois au moins : le mouvement des lèvres qui est différent d’une langue à l’autre.
Quand vous doublez de l’anglais, les mots français ne correspondent pas
forcément ce qui peut être très inesthétique à l’écran.
Tout ça pour en arriver au point central
que je souhaitais développer : lire en langue étrangère et regarder de la
VO, il n’y a que ça de vrai, cela va entraîner votre oreille à entendre la
langue mais vous verrez que le sens est parfois plus clair dans la langue
source.
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