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Crédit photo : Camille Méligne |
Même si j’ai dû soutenir ma thèse la
veille, j’ai choisi – enfin pas trop mais bon – d’aller me ressourcer en
Normandie avec mon frère et ses amis dans un lieu connu des festivaliers
Saint Laurent de Cuves, lieu dans lequel se déroule sur trois jours le Festival
des Papillons de Nuit.
Malgré un trajet des plus agréables
– dans un covoit rassurez-vous, je ne suis pas venue à dos de kangourou ou en
charrette – j’avais une seule envie : retrouver le camping, l’ambiance du
festival, les tonnelles des festivaliers et leur humeur des plus joviale. Quand
j’arrive, je trouve l’atmosphère chaleureuse, les festivaliers installent leurs
campements comme des petites tribus : la tribu de Dana, le retour ?
Non, pas vraiment. Au cours de l’installation, je dis bonjour à pas mal de
gens, certains ont la bouteille facile, mais lors d’un festival ça passe assez
inaperçu. Le temps de quelques jours, on oublie les problèmes politiques, ou
encore les problèmes économiques : plus question d’une certaine Marine Le
Pen, encore moins de l’espace Schengen et de ce qu’il implique : nous
sommes tous festivaliers, tous attendant de nous vider l’esprit (et de vider
une bouteille).
L’organisation est extrêmement prévoyante :
entre présence de désinfectant dans les toilettes (oui, c’est important de
souligner cela), distrib’ de capotes et prévention sur la drogue, tout est
prévu : aucun souci à prévoir donc. Je rencontre plusieurs personnes. J’en
ai déjà croisé quelques unes, d’autres non : au fil du temps, je découvre
des festivaliers qui ont une passion pour les cacahuètes, d’autres qui portent
la moustache ou la barbe, qui ont une attirance pour les menhirs ou qui
apprécient particulièrement le Québec et le sirop d’érable. La plupart n’habite
pas en Normandie : ce n’est pas une grosse surprise.
Les concerts sont top – mais j’y
reviendrai plus tard. Le campement de mon frère est situé tout à côté de la
rivière, et c’est cool. Pour les questions pratiques, du papier dans les toilettes
– pas négligeable. Sur le site des concerts : les gens sont comme
transformés : comme des loups garous en fait. Avec le recul, certains
ressemblent à s’y méprendre à des dresseurs de Pokémons, peut-être ont-ils
trouvés un kamoulox sur le chemin ?
Attention en revanche : pour
vous sustenter, prévoyez des trucs easy
to eat. En effet, pas de cuisine américaine à disposition (quel dommage
hein ?). Mais – et je parle d’expérience – prévoyez un ami qui apporte des
petits biscuits – donuts, c’est le must.
Plus sérieusement, cette édition des P2N a
encore une fois été une réussite. C’est le moment de relâche dans l’année, le
moment où l’espace de 3 jours, on ne pense plus aux obligations de la vie de
tous les jours. Se lever à midi ? OK. De la bière au petit déjà’ ?
Pourquoi pas. Les P2N, ce n’est pas que de la musique, c’est aussi une très
belle expérience de rencontres toutes plus variées les unes que les autres. Un
moment incontournable dans l’année pour certains, la parenthèse d’une seule fois pour d’autres.
Merci aussi à l’organisation qui met les petits plats dans les grands chaque
année et se surpasse encore une fois pour cette édition.
PS :
certains mots bizarres ? Mal introduits ? Oui, j’ai écrit à deux
heures du matin, sous une tonnelle, avec une liste de mots que mon frère et ses
amis m’avaient mise à l’épreuve de placer ici et là.
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