lundi 5 juin 2017

Les Papillons de nuit : the place to be… With your bro

Crédit photo : Camille Méligne
     Même si j’ai dû soutenir ma thèse la veille, j’ai choisi – enfin pas trop mais bon – d’aller me ressourcer en Normandie avec mon frère et ses amis dans un lieu connu des festivaliers  Saint Laurent de Cuves, lieu dans lequel se déroule sur trois jours le Festival des Papillons de Nuit.

    Malgré un trajet des plus agréables – dans un covoit rassurez-vous, je ne suis pas venue à dos de kangourou ou en charrette – j’avais une seule envie : retrouver le camping, l’ambiance du festival, les tonnelles des festivaliers et leur humeur des plus joviale. Quand j’arrive, je trouve l’atmosphère chaleureuse, les festivaliers installent leurs campements comme des petites tribus : la tribu de Dana, le retour ? Non, pas vraiment. Au cours de l’installation, je dis bonjour à pas mal de gens, certains ont la bouteille facile, mais lors d’un festival ça passe assez inaperçu. Le temps de quelques jours, on oublie les problèmes politiques, ou encore les problèmes économiques : plus question d’une certaine Marine Le Pen, encore moins de l’espace Schengen et de ce qu’il implique : nous sommes tous festivaliers, tous attendant de nous vider l’esprit (et de vider une bouteille).

    L’organisation est extrêmement prévoyante : entre présence de désinfectant dans les toilettes (oui, c’est important de souligner cela), distrib’ de capotes et prévention sur la drogue, tout est prévu : aucun souci à prévoir donc. Je rencontre plusieurs personnes. J’en ai déjà croisé quelques unes, d’autres non : au fil du temps, je découvre des festivaliers qui ont une passion pour les cacahuètes, d’autres qui portent la moustache ou la barbe, qui ont une attirance pour les menhirs ou qui apprécient particulièrement le Québec et le sirop d’érable. La plupart n’habite pas en Normandie : ce n’est pas une grosse surprise.

    Les concerts sont top – mais j’y reviendrai plus tard. Le campement de mon frère est situé tout à côté de la rivière, et c’est cool. Pour les questions pratiques, du papier dans les toilettes – pas négligeable. Sur le site des concerts : les gens sont comme transformés : comme des loups garous en fait. Avec le recul, certains ressemblent à s’y méprendre à des dresseurs de Pokémons, peut-être ont-ils trouvés un kamoulox sur le chemin ?

    Attention en revanche : pour vous sustenter, prévoyez des trucs easy to eat. En effet, pas de cuisine américaine à disposition (quel dommage hein ?). Mais – et je parle d’expérience – prévoyez un ami qui apporte des petits biscuits – donuts, c’est le must.

    Plus sérieusement, cette édition des P2N a encore une fois été une réussite. C’est le moment de relâche dans l’année, le moment où l’espace de 3 jours, on ne pense plus aux obligations de la vie de tous les jours. Se lever à midi ? OK. De la bière au petit déjà’ ? Pourquoi pas. Les P2N, ce n’est pas que de la musique, c’est aussi une très belle expérience de rencontres toutes plus variées les unes que les autres. Un moment incontournable dans l’année pour certains,  la parenthèse d’une seule fois pour d’autres. Merci aussi à l’organisation qui met les petits plats dans les grands chaque année et se surpasse encore une fois pour cette édition.

    PS : certains mots bizarres ? Mal introduits ? Oui, j’ai écrit à deux heures du matin, sous une tonnelle, avec une liste de mots que mon frère et ses amis m’avaient mise à l’épreuve de placer ici et là.
    

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